Bon dimanche de la joie ;-)

La joie est un don de Dieu. La joie, véritable allégresse ou consolation du cœur, est le résultat de  l’action de l’Esprit Saint dans nos vies. La joie ne se décrète pas, mais on peut s’exercer à la faire émerger en nous, pour y consentir pleinement, l’accueillir totalement. Un exercice plus difficile qu’il n’y parait au premier abord.

A l’inverse du plaisir et du bonheur, la joie est plus profonde ; elle nous prend tout entier, elle nous inonde comme une grâce et vient habiter toute notre vie, même les moments de souffrance.  Elle touche l’esprit, le corps et le cœur.  Dans la joie, c’est tout l’univers qui prend des couleurs.

En cultivant certaines attitudes au quotidien, on peut y accéder et offrir une qualité entièrement nouvelle à tout notre être :

  • prêter attention aux mouvements intérieurs qui nous agitent aussi bien dans la prière que dans la vie quotidienne : ceux qui vont dans le sens de Dieu, de son appel à vivre ; ceux qui cherchent à nous freiner, à éteindre la vie en nous.
  • Mettre un nom sur ce qui nous meut pour prendre du recul, de la distance. Nous gagnons alors en liberté. Nommer la tristesse et l’angoisse comme temps de désolation spirituelle, nommer la joie et la paix comme moment de consolation spirituelle. Repérer ce qui nous a fait passer de l’une à l’autre. C’est possible chaque soir en relisant notre journée.
  • Nous sommes ainsi faits : il nous est plus facile de nous arrêter à ce qui nous fait difficulté qu’à nous appuyer sur ces moments de joie. Relire notre vie sur un laps de temps long (un mois, une année, une tranche de vie) pour voir apparaître le chemin de la joie : les moments où elle apparait, les moments où elle se cache, où nous croyons l’avoir perdue, les méandres par lesquels elle est passée. Rendre grâce pour cette joie reçue.
  • Choisir la joie pour boussole est une décision qui nous conduit à tourner le dos à ce qui lui est contraire : jalousie, mépris des autres, colère, ressentiment, etc. C’est le fruit d’une conversion et du combat spirituel. Relier la joie qui nous habite à tel geste, telle parole de Jésus ou tel évènement de notre vie. Garder mémoire de ce don que Dieu nous fait pour en vivre et pour nous laisser conduire par lui. En temps ordinaire comme durant le temps pascal, vibrer à la joie du Ressuscité qui passe de la nuit au jour, de l’impasse au grand large, du désespoir à la confiance retrouvée.

Source : https://www.revue-christus.com/article/la-joie-qui-vient-de-dieu

 

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