L’heure sainte est organisée à Saint Hélier la veille du premier vendredi de chaque mois à 21h.
En 1830 à Paray le Monial, Jésus prescrivit à Sainte Marguerite Marie ce qui constituera pour elle son sujet d’oraison privilégié :
« Toutes les nuits du jeudi au vendredi, je te ferai participer à cette mortelle tristesse que j’ai bien voulu sentir au jardin des Olives, et laquelle tristesse te réduira, sans que tu la puisses comprendre, à une espèce d’agonie plus rude à supporter que la mort. Et, pour m’accompagner dans cette humble prière que je présentais alors à mon Père parmi toutes mes angoisses, tu te lèveras entre onze heures et minuit, pour te prosterner pendant une heure avec moi, la face contre terre, tant pour apaiser la divine colère, en demandant miséricorde pour les pécheurs, que pour adoucir en quelque façon l’amertume que je sentais de l’abandon de mes apôtres, qui m’obligea à leur reprocher qu’ils n’avaient pu veiller une heure avec moi. » |
Ce que l’on nomme depuis plus de cent cinquante ans l’Heure sainte, ce n’est donc pas une quelconque adoration du Corps du Christ, mais plutôt, en présence ou non du Saint-Sacrement, «un exercice d’oraison mentale ou de prières vocales qui a pour objet l’agonie de Notre-Seigneur au jardin des Oliviers en vue […] de demander miséricorde pour les pécheurs et de consoler le Sauveur pendant une heure».
Le vendredi qui suit messe en l’honneur du Sacré-Coeur à 19h, puis le lendemain samedi à 9h, messe mariale.